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Trônes en majesté

Château de Versailles

Exposition jusqu'au 19 juin 2011




Salon de la Guerre


  • Petit tabouret royal, rü mfo

    En Afrique de l’Ouest, les trônes en bois recouverts de perles multicolores, assemblées en motifs géométriques, figurent parmi les insignes de l’autorité les plus impressionnants.

    D’origine royale, ce tabouret est désigné sous le nom de rü mfo, associant les deux termes « tabouret » et « roi ». L’utilisation de perles précieuses importées, de plaques de laiton repoussées (pour réaliser les visages), et enfin de cauris (petits coquillages blancs servant de monnaie d’échange), indique que ce siège était non seulement d’usage royal, mais qu’il appartenait à un riche souverain à la tête d’un royaume prospère.

  • Siège cérémoniel

    Ce siège cérémoniel, composé d’andésite ou de grès, fait partie des quelques 100 à 150 artefacts similaires retrouvés en Manabí. Sur certains, la base représente un corps d’homme, sur d’autres, un animal. Quatre types d’animaux ont été répertoriés : l’oiseau, le lézard, la chauve-souris, le singe ou, comme ici, le puma. L’utilisation de ces sièges reste mal connue : ont-ils été utilisés comme autel, trône pour des hauts dignitaires ou siège réservé à des rituels chamaniques ?

    À partir du VIIe siècle, l’accroissement des échanges maritimes dans la région de Manabí, rendus possibles grâce aux progrès de la navigation, bouleverse les structures sociales traditionnelles avec l’apparition d’une nouvelle classe dominante : les marchands. Le commerce régulier avec les régions côtières péruviennes et colombiennes leur permet d’acquérir des connaissances ésotériques. Détenteurs d’un grand prestige, les marchands s’octroient alors le pouvoir politique et religieux. Tout porte à penser que ces sièges sont réservés à cette nouvelle aristocratie montante, qui cherche à « asseoir » son autorité grâce à l’introduction de nouvelles pratiques et de nouveaux symboles dans les rituels chamaniques existants.

    Le siège, anthropomorphique ou zoomorphique, est la pièce maîtresse de ces rituels. L’animal aux pattes rétractées ou aux griffes serrées représente la mutation, la transformation du maître du rituel en animal. La communication vers l’au-delà est permise grâce à la forme en U du siège : dirigé vers les cieux, il conduit vers un autre monde, il opère la transition entre un état de conscience et un autre.

  • Siège cérémoniel inca

    Ce siège bas est supporté par deux félins sculptés de façon massive, disposés en sens inverse, les pattes reposant sur deux tablettes. D’une très belle composition formelle, cette pièce rare montre un art de la sculpture sur bois qui est peu illustré dans les collections muséales.

    De manière générale, dans toutes les sociétés préhispaniques, le siège était réservé aux personnages de haut rang. Cette corrélation entre le siège et l’autorité est rapportée par les chroniqueurs espagnols, depuis leurs premiers contacts avec les Taïnos de l’île d’Hispaniola jusqu’à leur rencontre avec les Incas.

    Ce siège met en évidence, par son iconographie, le statut de son propriétaire : le félin est l’un des thèmes iconographiques prédominants des Andes préhispaniques, en particulier à l’époque inca, où cet animal est étroitement associé à la notion de pouvoir et d’autorité.

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