Willem Van Genk

Willem Van Genk s’évade d’un climat familial oppressant en rêvant à des voyages lointains. Il passe son temps à dessiner chez lui et à l’école ce qui lui vaut d’être envoyé dans un pensionnat. Son père l’inscrit ensuite dans une école de dessin, mais il s’adapte mal, se méfiant de tout le monde.

La peur des autres provoque chez Willem Van Genk des angoisses insurmontables. Incapable de cacher ses troubles, il perd plusieurs emplois. Il est finalement accepté dans un atelier pour handicapés à La Haye, où il travaille pour un petit salaire qui lui permet de s’acheter du papier, des encres, des crayons.

Willem Van Genk dessine des villes en s’inspirant de guides touristiques, mais aussi des notes rapportées des voyages qu’il effectue réellement à Madrid, Moscou, Prague, Paris, Rome, Copenhague, Cologne... À partir de cartons d’emballage, il fabrique aussi des trolleybus, symboles de la ville. Van Genk est à la fois fasciné et effrayé par les réseaux ferroviaires, routiers, électriques qui semblent emprisonner le citadin. Pour se protéger d’autrui et des agressions de la ville, il se fabrique des imperméables qu’il porte à chaque promenade.

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