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Beverly Pepper

Biographie Beverly Pepper


L'artiste sculpteur d'origine américaine Beverly Pepper naît à New York en 1922.

Beverly Pepper étudie au sein d'une école de design : le Pratt Institute de Brooklyn, d'où elle sort diplômée en 1941. Elle devient ensuite directeur artistique d'une agence de publicité de New York, puis abandonne son métier pour s'embarquer pour la France où elle étudie la peinture auprès d'André Lhote et de Fernand Léger.

En 1949, l'artiste rencontre son futur mari, Curtis Bill Pepper, à Rome. En 1952 se déroule la première exposition des peintures de Beverly Pepper à Rome.

Elle travaille également le bois après une visite à Angkor Vat au Cambodge lors d'un voyage décisif pour sa carrière de sculpteur. La statuaire khmère, les colossales têtes sculptées entremêlées de végétation multicentenaire la frappent comme métaphore de la croissance et du renouveau. Cet événement l'amène à envisager la sculpture comme environnement à part entière.

En 1962, Beverly Pepper réalise une vingtaine de sculptures, rubans d'acier tout en boucles aériennes présentées à la Thibaut Gallery de New York. Elle crée également une sculpture de six mètres d'acier vertical destinée à être exposée dans la ville de Spolète lors du festival des Deux Mondes. C'est le début de son oeuvre monumentale.

En 1965, elle réalise la sculpture "Hommage to Piet" pour un bâtiment de l'architecte William Lescaze, aux Etats-Unis. Cette période est également celle de l'utilisation du Cor-ten, une qualité d'acier qui a la particularité de s'oxyder lentement sous le soleil.

Beverly Pepper se met à créer de plus en plus pour les espaces libres.

Les années 1970 sont pour l'artiste une période de réflexion sur la géométrie des formes et leur insertion dans l'environnement. De nombreux projets paysagers sont réalisés au titre de commandes privées ou publiques.

Beverly Pepper travaille aussi la céramique et le fer forgé. Notamment, auprès de l'entreprise de machines agricoles John Deere, installée à Moline, dans l'Illinois. Elle accède ainsi aux dernières technologies. Dès 1981, elle entreprend la production de sculptures appelées "Moline Markers" réalisées dans une qualité de fer malléable aussi résistante que l'acier et imperméable aux intempéries.

En 1987, Beverly Pepper travaille à l'étude d'un projet d'environnement pour la Fattoria di Celle, en Toscane.

En 1992 et 1994, deux sculptures-environnements réalisées à Barcelone et à Zurich symbolisent d'une certaine façon l'autobiographie de son oeuvre.

Beverly Pepper expose notamment en 2002 à la Galerie Piece Unique de Paris, en 2003 à la Marlborough Gallery de New York, en 2005 au Studio Art Center International de Florence, etc.



Beverly Pepper : les citations


"J'ignorais ce qu'on était censé faire et ne pas faire. Je n'ai jamais connu ni règles ni règlements. C'est sans doute aussi bien".

"Je voulais être libre de travailler dans la nature, qui appartient à tous, plutôt que pour une élite d'initiés cultivés."

"On apprend toujours. Je n'essaye pas de faire de grandes déclarations. J'essaye simplement de pratiquer mon art de mon mieux."

"Je me sentais transportée devant ce mélange de jungle et de végétation, ce sentiment de vie qui courait à travers les arbres."

"Je ne suis pas religieuse mais j'ai le sentiment que nous avons besoin dans notre existence de cette autre dimension que nous ne connaissons pas, pour trouver en nous confiance et courage."

"Je me suis dit, pourquoi ne pas faire un monument qui transcenderait le temps - qui serait, en quelque sorte, la célébration du Temps ?".

"Je commence par tout étaler à même le sol, mais je visualise l'oeuvre dressée. Je n'ai pas de vrais croquis préparatoires. Ils continuent de s'élaborer pendant le travail sur la pièce. Je ne fixe pas de dessin au mur avant de commencer la sculpture. Je préfère ne pas connaître les paramètres ; c'est ce qui mène à l'invention."

"Le problème majeur de la sculpture monumentale est qu'on n'a pas droit à l'erreur."

"Dans mon travail, il n'y a pas début, ni de fin. Il est toujours possible de trouver les racines d'une oeuvre dans les précédentes, même éloignées."

"Je crois que la sculpture peut participer à la rencontre entre les gens, souligne l'artiste. Tout comme les terrasses extérieures des cafés, à Rome"

"Ce qui constitue mes sculptures - et ce dont elles parlent, avant tout - c'est la temporalité. Le temps qui s'avance est désir ; passé, il devient mémoire. Entre ces deux moments, seule demeure une position essentielle : l'attente. Les sentinelles - chacune de mes sculptures est une forme de sentinelle - attendent. Le mot anglais lui-même vient du vieux français sentire : sentir, entendre, écouter, percevoir. Une sentinelle fait le guet, elle veille et attend. Quoi, précisément ? Toute forme d'existence qui se présenterait à elle - un regard, une ombre, un reflet, un mouvement de la lumière, une longueur d'ondes. Elle attend l'apparition de quelque chose qui n'est pas elle. Elle attend la preuve de son altérité : l'autre, l'interprétation de l'autre, la sensation de son approche. Et que se manifeste, par cette présence, une autre vision d'elle-même.

De même que dans Agamemnon, la sentinelle d'Eschyle attendit plus de dix ans sur le toit, offert à la fatalité de forces inconnues - celle des dieux, peut-être - ce feu de joie qui, né des flammes de la chute de Troie, embraserait le Péloponnèse et annoncerait, non seulement la fin d'une guerre épique, mais de façon plus cruciale encore l'assaut inévitable du destin, et la transformation tout aussi inévitable du châtiment tribal en avènement de la culture et du droit - ces sentinelles attendent, à la fin du siècle le plus barbare de ce millénaire, un enseignement, qu'il vienne du ciel ou bien de celui qui les contemple, avec le regard du coeur et de l'esprit.

Tandis que dans ces Jardins, en présence de leur gravité silencieuse, vous côtoyez leur force brute et leur matérialité (fer, acier, bois, pierre), ces sentinelles attendent une interprétation humaine - le coeur, la sensibilité et la force d'une transformation spirituelle que seul l'être humain est capable de leur donner."



Beverly Pepper : les liens


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