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Lydie Arickx

Biographie Lydie Arickx




Lydie Arickx
Portrait de Lydie Arickx - Image tirée d'une vidéo pour l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain - Auteur : Pantalaskas, 2000

L'artiste française Lydie Arickx naît en 1954 à Villecresnes dans l'Oise de parents d’origine flamande. Elle est à la fois peintre, dessinatrice, et sculpteur.

De 1974 à 1978 Lydie Arickx étudie à l'ESAG, Ecole Supérieure d’Arts Graphiques de Paris.

Elle présente ses oeuvres dès 1982 à la Galerie Jean Briance de Paris, puis en 1983 à la Galerie Amaury Taittinger de New York.

Lydie Arickx a toujours ressenti une fascination pour la mort. L'artiste a pendant longtemps centré son oeuvre sur le corps humain, peignant des corps meurtris, exsangues et désarticulés. Sa peinture est l'expression même de l'émotion.

Lydie Arickx réalise sa première sculpture en 1988.

Lydie Arickx s’installe dans les Landes en 1991 et aborde la sculpture monumentale, puis la fresque à partir de 1993. Elle crée des oeuvres importantes comme une fresque de 300 m2, pour la maternité de l’hôpital intercommunal de Créteil, en 1999 ou encore la sculpture "La Genèse", fonte en bronze d’une fontaine de 4m sur 3m, pour le Château Lagnet en 2000.

Les oeuvres de Lydie Arickx figurent dans les collections publiques internationales des plus prestigieuses institutions culturelles comme le Musée National d’Art Moderne de Paris, le Centre Pompidou, le Musée de Tokyo, le Musée de Dôle, le Musée de Dunkerque, le Musée de Carcassonne, etc.

Elle est Chevalier de l’Ordre National des Arts et Lettres.

Lydie Arickx organise régulièrement des événements culturels sur de grandes scènes nationales et régionales mettant en scène l’art contemporain et l’art vivant. La particularité de sa démarche est de démocratiser l’art dans des lieux insolites afin de rendre le public plus réceptif.

Lydie Arickx se partage entre son travail de peintre et sculpteur et la création de dynamiques de rencontres impliquant l’art au sein de la population. Dans cette démarche elle participe à de nombreux ateliers de sensibilisation dans le cadre des écoles et des entreprises.



Lydie Arickx : citations




"J’ai travaillé sur des cadavres et sur des corps vivants aussi, avec des professeurs qui pratiquaient la vivisection de façon admirable. Je trouve qu’il y a une relation poétique des mots diffusés dans les chairs, c’est tout un langage. Quand on voit cet ordre qui règne à l’intérieur de nous, comme tout s’articule, comme tout se gère indépendamment de nous, alors que nous n’en avons aucune conscience. Nous savons que nous avons un coeur qui bat. Un coeur qui bat, oui d’accord, on peut imaginer un coeur qui bat, on peut le savoir comme on peut l’avoir lu, mais quand on l’a vu, c’est complètement différent. Depuis toute petite, j’ai toujours été extrêmement curieuse, mais je n’ai jamais rien pu comprendre sans l’avoir vu"

"Mon travail fait appel à ma mémoire, et cette mémoire est principalement une mémoire d’observation et d’émotion. Il ne pourrait pas être abstrait car mon oeuvre a besoin de la chair, du sang, de l’âme, tout ce qui peut transpirer chez l’homme; je ne sais pas m’en détacher. Moi, j’ai un travail très primitif, presque rupestre, ce sont des messages et des significations qui ont trait à la vie quotidienne et à la douleur de l’homme. Ce qui m’intéresse c’est le psychisme de l’homme, c’est ce qu’il n’arrive pas à assumer dans sa quotidienneté. Ma démarche est extrêmement simple, presque aussi simple qu’un dessin d’enfant"

Lydie Arickx peintre
Lydie Arickx en 2006

"Zoran Music est un très grand peintre. C’est vrai qu’on a quelque chose de commun dans le plaisir du dessin, l’expression de cette ligne qui échappe à tout contexte intellectuel, qui est juste un prétexte, je dirais, à crier, à déchirer le papier et aller au creux de tout ce dialogue. Le fait aussi qu’il ait beaucoup travaillé sur des paysages parallèlement aux corps, aux charniers, nous rapproche. Mais avec cette gigantesque différence que j’ai une approche de la mort qui n’est pas morbide du tout puisqu’elle ne fait pas partie d’une expérience vécue. Lui, il a vécu dans ce trou, dans cet univers carcéral des camps tandis que moi, j’ai eu la volonté d’aborder la mort alors que je venais d’avoir mon premier enfant et que j’étais en parfaite harmonie. Certes, je venais de perdre mon père, mais j’avais une existence complètement calme, ce n’est donc pas un travail qui s’est imposé à moi de la même manière"

"Je suis totalement embarquée par le flot de la peinture."

"J’emploie de grosses matières, lourdes, comme le bitume raffiné, spécialement fabriqué pour moi, qui m’est livré en pots de 25 kg !"

"Quand je peins, cela vient du fond de moi-même. C’est un besoin compulsif – aussi fondamental que la faim – de créer, lié à la vie."

"Travailler en cire directe m’a beaucoup apporté. Cela me donne beaucoup de spontanéité pour une grande liberté de geste, qui permet aussi d’ouvrir la voie à l’inconscient."

"Je ne sais pas comment cela peut exister. Moi-même je me surprends en voyant le résultat. Ce n'est absolument pas de la fausse modestie et je n'ai pas d'égo. Je fais cela aussi simplement que si je faisais de la confiture. J'ai besoin d'éclabousser, je veux que ce soit flou, le trait m'énerve alors je "balance la purée" pour confondre les formes et les volumes. En fait, je peins dans la confusion la plus totale ! En voyant le résultat j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui l'ai réalisé..."

Lydie Arickx
Lydie Arickx, "La grande mer", 1998. Huile sur papier marouflé. 250 x 635 cm

"C’est un appétit sans fin ! C’est mon envie boulimique d’embrasser la vie."

"J'avais reçu de l'encadreur toute une série sur la tauromachie que j'avais peinte sur le vif. C'était beau mais beaucoup trop "propre" à mon goût. J'ai tout désencadré pour passer les papiers tibétains dans l'évier en y ajoutant force pigments. L'ensemble a pris une force incroyable."

"Je me laisse embarquer... je suis dans la fulgurance. On arrache des peaux, sincèrement c'est très douloureux. Je ne pars de rien et me lâche complètement. Il faut que je sois dans une disponibilité d'invention maximum..."



La Grande Ourse, sculpture de Lydie Arickx




ARTE est une chaîne culturelle attentive à la création artistique contemporaine. Deux oeuvres ont été commandées par ARTE auprès de deux artistes différents : l’une au sculpteur allemand Stephan Balkenhol, l’autre, "La Grande Ourse", commandée à l’artiste française Lydie Arickx. Cette oeuvre est destinée au jardin suspendu situé au deuxième étage du bâtiment.

sculpture Lydie Arickx
Lydie Arickx - La Grande Ourse

Sur son chemin de femme, dessinatrice, peintre et sculptrice, Lydie Arickx donne forme à sa rencontre avec ARTE dans cette figure de métal découpée et gravée au plasma. Toute d’énergie et de mouvement, cette technique de travail très particulière lui permet d’exprimer l’impérieuse nécessité et la vitalité de son geste artistique :

"Pour moi, cette figure symbolise la culture pluridisciplinaire qui se déploie dans le cosmos et se transmet de génération en génération. La mobilité de cette pièce suggère le rythme que cette transmission imprime aux corps, à nos corps, telle une chorégraphie à laquelle, tous, nous participons. Le trajet des bras et le corps qui enrobe l’espace évoquent le mouvement du don, de l’offrande d’une boule comme d’une orange : le passage des lumières des Cultures".

La patine rouge donne une véritable chair à sa promesse. Et dans la contemplation de son oeuvre, Lydie Arickx nous propose désormais d’incarner ce message comme un engagement au partage.



Lydie Arickx : les liens




  • La peinture réfléchissante de Lydie Arickx



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