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Koos Breukel

Biographie Koos Breukel


Koos Breukel
Koos Breukel - Marteen, «Cosmetic View», 2004 © Koos Breukel / Courtesy Van Zoetendaal

"La réalité est toujours plus dure que la photo, plus éphémère aussi. J’essaie de domestiquer cette dureté, l’image devient alors une interprétation. L’esthétique inhérente à tout art permet de représenter des scènes en fait atroces. On pourrait dire que l’art tente de traduire l’insoutenable, l’horreur de l’existence humaine, en une forme ou une autre de beauté". Koos Breukel

Le photographe néérlandais Koos Breukel naît 1962 à La Haye.

De 1982 à 1986, Koos Breukel étudie à l’école des beaux-arts de La Haye, puis il commence à travailler comme photographe pigiste basé à Amsterdam. Il se spécialise dans la photographie de portrait et son travail est publié dans des magazines tels que OOR (presse musicale) ou Quote (presse économique).

En 1992, il est victime d’un grave accident de voiture, un événement décisif dans son approche de la photographie et tout particulièrement du portrait comme révélation de l’intime et de ses blessures.

Il enseigne ensuite à la Rietveld Académie, ce qui lui permet d’aborder son travail sous un nouvel angle : "J’ai abandonné toute forme d’ambition et de prétention. Je suis revenu à l’essentiel, au moment où l’on voit pour la première fois apparaître une photo dans le bac de développement et que l’on ressent la magie de ce qu’est vraiment la photographie".

En 1994, il publie sa première monographie Wretched Skin (La peau à vif), suivi en 1996 de Hyde rassemblant les photographies de son ami Michael Matthews, poète-performer atteint du sida qu’il photographiera jusqu’à sa mort. Breukel accompagne également dans la maladie un autre de ses amis de jeunesse, Eric Hamelink, indissociable de son oeuvre.

Les séries suivantes sont consacrées aux survivants de l’accident d’avion de Faro au Portugal, aux paysans touchés par la crise de la fièvre aphteuse ou encore aux aveugles porteurs de prothèse oculaire (“Cosmetic View”), portraits de victimes d’événements particulièrement traumatisants.

Ses dernières images voient se croiser photographes et artistes, Sally Mann, Rineke Dikjstra, Lucian Freud, en pieds, de dos ou juste évoqués par un détail. La tension dramatique est tout aussi forte dans ces portraits de personnalités se dévoilant sans détour.



Expositions Koos Breukel (sélection)


  • 2010 : Koos Breukel, "Faire face" - Maison Européenne de la Photographie, Paris

    Du 8 septembre au 31 octobre 2010, la Maison Européenne de la Photographie présente la première grande exposition de Koos Breukel à Paris. Les commisssaires de l'exposition sont Elisabeth Nora et Willem Van Zoetendaal.



    Résister

    Comment renouveler l’art du portrait, si intimement lié aujourd’hui à la photographie ? Dévisager, scruter, tenter de débusquer la personne sous le personnage, telle a été, de tout temps, l’ambition de ceux qui, au-delà de la ressemblance, s’efforcent de révéler une vérité : celle du sujet, qu’elle soit psychologique, sociale, ou politique. Cette vérité justifie à elle seule toutes les tentatives et permet toutes les audaces.

    De Nadar à Avedon, la relation au modèle n’est que l’histoire toujours recommencée de la recherche d’un dialogue, d’un lien souvent fragile et éphémère lors de la prise de vue.

    A l’opposé de la distanciation froide, opérée par l’école allemande des Becher, et de Thomas Ruff en particulier, l’artiste hollandais Koos Breukel s’affirme d’emblée comme un portraitiste profondément original.

    Koos Breukel procède par empathie et choisit des êtres que la vie a obligés à réagir. Il construit ainsi, dans un face à face émotionnel, une représentation qui traduit davantage une situation qu’une identité. Portraits existentiels si l’on veut, auxquels se raccrochent souvent une histoire, un conflit, une blessure.

    Koos Breukel, dont c’est la première grande exposition à Paris, a construit pendant plus de vingt ans une galerie de portraits dont la principale vertu est d’illustrer une résistance : celle de l’homme confronté au douloureux désordre du monde. A ce titre, il s’impose comme un des photographes singuliers les plus stimulants et les plus inventifs de sa génération.

    Jean-Luc Monterosso - Directeur de la Maison Européenne de la Photographie



    Extrait du catalogue de l’exposition

    "La mort en tant que telle n’est pas le sujet de l’oeuvre de Koos Breukel mais, en revanche, elle l’habite et distille l’urgence de voir, de représenter la douleur de l’existence humaine, parfois l’insoutenable. Sa soif de rencontres, sa sensibilité et son histoire personnelle lui permettent d’établir un lien privilégié avec ses modèles. La cohérence de son geste photographique donne force de nécessité à la valorisation de celles ou ceux que la société délaisse, le plus souvent par peur, parce qu’ils se retrouvent en marge d’une norme aux contours de toute façon imprécis. A sa manière, par la détermination de son regard et la considération qu’il leur porte, il réintègre ces individus dans l’ensemble du corps social."

    Elisabeth Nora



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