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Arnulf Rainer

Biographie Arnulf Rainer


Arnulf Rainer
Arnulf Rainer

L'artiste autrichien Arnulf Rainer naît le 8 décembre 1929 à Baden, près de Vienne.

Arnulf Rainer fait des études d’architecture à l’Ecole de Villach (1947-1949), puis suit un enseignement à l’Akademie der bildenden Künste de Vienne (1950). Il est cofondateur du Hundsgruppe ("Groupe du chien"), d’inspiration révolutionnaire et surréaliste qui développe un travail existentiel proche de l’Art corporel. Avant 1951, ses oeuvres présentent un univers fantastique, parfois morbide, influencées par les théories surréalistes. Il dessine des oeuvres non figuratives en 1951 ("Les yeux fermés").

Sa première exposition personnelle est organisée en 1951 (Galerie Kleinmayr, Klagenfurt, Autriche). Il entreprend, l’année suivante, le cycle des "Übermalungen", peintures de recouvrement monochromes ; si dans cette dernière série, l’artiste repeint pour partie ses propres toiles, il efface aussi celle des autres avec acharnement (des oeuvres de Van Gogh, Goya, Rembrandt, Vasarely...)

Au début des années 1960, Arnulf Rainer commence une suite de photographies, autoportraits redessinés qui constitue un répertoire des expressions humaines. Arnulf Rainer s’initie à la gravure en 1965. A la fin de cette même décennie, l’artiste flagelle, écorche, défigure et torture sa propre image ("Faces-Farces"). Ce travail devient l’armature de son oeuvre. L’artiste commence alors la série des masques mortuaires et des cadavres peints.

Arnulf Rainer
Arnulf Rainer, "Pierre Molinier Übermalung", Technique mixte, 2008, 33.3 x 23.2 cm - Source Galerie Christophe Gaillard - Photographie : Rurik Dmitrienko

A partir de 1982, Arnulf Rainer commence le cycle des séries des "Hiroshima" et des "Christs stigmatisés". Dans les années 90 et 2000, il réalise des peintures du Cosmos et recouvre des portraits de stars du cinéma ou de la musique.



Expositions Arnulf Rainer (sélection)


  • 2010 : Arnulf Rainer, "Pierre Molinier Übermalung" - Galerie Christophe Gaillard, Paris


  • 2009 : Arnulf Rainer, "Paysages Perdus" - Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole

    Arnulf Rainer est l’un des maîtres de l’avant-garde autrichienne comme Hermann Nitsch ou Günter Brus. Peu exposé en France (en 1984 au Centre Pompidou et en 2004 à Nice), malgré une renommée internationale, il s’est défini dès le début des années 1950 comme un artiste qui "peint pour quitter la peinture". Ainsi, il travaille le plus souvent à partir de photographies, d’illustrations ou de reproductions d’oeuvres existantes, qu’il recouvre de "surpeintures" (Übermalungen) dans un style abstrait (projections, griffures, tâches).

    Il présente au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne ses oeuvres les plus récentes (2005-2006), une série d’une cinquantaine de "Paysages perdus", des petits formats sur papier. Pour la première fois de sa longue carrière l’artiste traite le thème du paysage (il s’est jusqu’ici concentré sur les portraits, les récits historiques et bibliques) et travaille à partir de photographies qu’il a lui même réalisées. Il s’agit d’un ensemble exceptionnel, d’un artiste dont le souffle créateur ne se tarit pas.


  • 2008 : Arnulf Rainer - Galerie Christophe Gaillard, Paris

    Arnulf Rainer, s’il est bien connu en Europe du Nord et aux Etats-Unis, notamment grâce aux deux grandes rétrospectives que le Guggenheim Museum, à New York, en 1989, et le Stedelijk Museum, à Amsterdam, en 2000, lui ont consacrées, reste assez méconnu en France, en dépit de la présence de quelques unes de ses oeuvres dans des expositions récentes (par exemple Le Dernier Portrait, au musée d’Orsay, en 2002) et dans plusieurs musées français.

    L’exposition s’attache à montrer l’un des procédés picturaux qu’Arnulf Rainer affectionne particulièrement, celui qui consiste à travailler à partir d’images existantes. D’une part, nous trouverons des reproductions d’oeuvres d’autres artistes, qu’il recouvre de "surillustrations" ou "surpeintures" (Übermalungen), qui évidemment en changent le sens ou révèlent en elles un sens nouveau, inattendu. C’est le cas des deux autoportraits de Van Gogh présentés à la galerie. D’autre part, à partir de 1978, l’artiste surcharge et brouille sciemment les photographies de masques mortuaires de grands hommes (Frédéric le Grand, Canova, Beethoven, Nietzsche...). Le répertoire de l’expressionnisme abstrait - projections de peinture, raturages, griffures… est ainsi mis au service non pas d’un art abstrait qui trouverait ses fondements dans l’expressionnisme autrichien ou allemand auquel on l’assimile trop souvent, mais plutôt au service d’un art de la défiguration. une dizaine de ses masques mortuaires seront montrés à l’exposition.



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